La voiture pue, la voiture pollue, la voiture tue, la voiture rend con…

Avis aux deux tarés du volant qui ont essayé de me tuer avant mon petit-déjeuner, ainsi qu’à leur congénères abrutis de vapeurs d’essence : puisque apparemment vous avez eu votre code en validant les réponses au hasard ou en graissant la patte de l’examinateur, j’aimerais vous apprendre que dans un accrochage avec un piéton, vous êtes toujours, systématiquement en tort. Même s’il traverse sans prévenir. Même s’il se jette carrément sous vos roues. Même si c’est un sans-papier malien, le ministère de l’immigration, de l’identité nationale et des choux farcis trouvera sans doute à y redire que vous l’empêchez de remplir ses quotas. Et a fortiori si, comme ce matin, il se trouve sur un trottoir ou sur ces larges bandes blanches surmontées d’un petit bonhomme vert qu’on trouve un peu partout et qu’on appelle « passage piéton» , en hommage à leur rôle qui est supposément de sauver la piétailles de vos ardeurs sanguinaires lorsqu’elle tente de gagner l’autre coté de la rue.

Donc, la prochaine fois qu’il vous vient une subite pulsion de mort, essuyez la bave qui vous coule sur le menton et mordez plutôt dans votre volant, vous éviterez peut-être la taule.

Heureusement, la crise de l’industrie automobile et la flambé du prix de l’essence devrait bientôt nous sauver de ces absurdités…

Bonus du 31 mars : Xavier Gorce a fait un chouette dessin sur le sujet chez les Indégivrables.

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