Les lectures de mars

Si vous n’y étiez pas, la soirée d’hier était très sympa. J’ajouterais les textes que j’y ai lu en fin d’article. Mais d’abord, le prochain rendez-vous :

Rencontre du 21 mars

Cette fois, nous serons sur la vaste scène du théâtre du point du jour, et la salle à combler est vertigineuse. Alors n’hésitez pas à contribuer à la remplir.

Et voila donc les textes d’hier soir :

Sur une table de dissection se rencontrèrent machine à coudre et parapluie. L’un était humide ; l’autre n’avait jamais vu d’averse. Coup de foudre.
Tremblant d’appréhension, le parapluie laisse glisser quelques goutes le long de ses baleines. La lueur blafarde de la pièce papillonne à travers pour accentuer ses formes.
Plus expérimentée, la machine s’emballe. « Viens plus près mon pépin que je te reprise quelques trous…»  L’aiguille saillante, frémissante, prête à l’action…
Pris de cours, le parapluie se replie. Mais la machine ne s’en laisse pas conter. Elle ralenti le rythme, amadoue le parapluie par les plis, jusqu’à ce qu’il se laisse déployer…

Un peu plus tard, sous une table à dissection, on découvrit de petits paràcoudre et de charmantes machines à pluie.

Et le second :

Chères générations à venir,
Si vous lisez ce message, c’est que vous avez échappé à l’extinction. Bravo !
En cette époque préhistorique où de folles inventions fusent de tout coté, aucun de mes congénères ne veut m’écouter. Mais vous, chers descendants, je suis sûr que vous avez eu tout le temps de constater les ravages du feu, de la roue, des armes et des outils, et je sais que vous me prêterez une oreille attentive. Retournez dans les arbres ! Nous n’aurions jamais dû en descendre, pour commencer, mais je suis persuadé que notre salut nous y attend toujours.

En espérant que vous ne les avez pas encore tous brûlés, bien sûr.

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