La voiture pue, la voiture pollue, la voiture tue, la voiture rend con…

Avis aux deux tarés du volant qui ont essayé de me tuer avant mon petit-déjeuner, ainsi qu’à leur congénères abrutis de vapeurs d’essence : puisque apparemment vous avez eu votre code en validant les réponses au hasard ou en graissant la patte de l’examinateur, j’aimerais vous apprendre que dans un accrochage avec un piéton, vous êtes toujours, systématiquement en tort. Même s’il traverse sans prévenir. Même s’il se jette carrément sous vos roues. Même si c’est un sans-papier malien, le ministère de l’immigration, de l’identité nationale et des choux farcis trouvera sans doute à y redire que vous l’empêchez de remplir ses quotas. Et a fortiori si, comme ce matin, il se trouve sur un trottoir ou sur ces larges bandes blanches surmontées d’un petit bonhomme vert qu’on trouve un peu partout et qu’on appelle « passage piéton» , en hommage à leur rôle qui est supposément de sauver la piétailles de vos ardeurs sanguinaires lorsqu’elle tente de gagner l’autre coté de la rue.

Donc, la prochaine fois qu’il vous vient une subite pulsion de mort, essuyez la bave qui vous coule sur le menton et mordez plutôt dans votre volant, vous éviterez peut-être la taule.

Heureusement, la crise de l’industrie automobile et la flambé du prix de l’essence devrait bientôt nous sauver de ces absurdités…

Bonus du 31 mars : Xavier Gorce a fait un chouette dessin sur le sujet chez les Indégivrables.

Et le rencard du vendredi treize ?

Je suis sûr que tout le monde se demande ce qui s’est passé hier au Pôle Emploi, mais ça n’avait rien de très palpitant cette fois.

Le temps hivernal a laissé place à un doux début de printemps même pas troublé par des giboulées. La petite bonne femme qui me reçoit est vraisemblablement l’une de ces transfuges des ex-ASSEDIC qui n’ont pas encore eu bien le temps de se former sur le tas pour accueillir les demandeurs d’emplois et maîtriser le logiciel. Du coup, son soucis principal est de ne pas faire d’erreur en mettant mon dossier à jour, à défaut de comprendre mon parcours et de me proposer des solutions. Comme je n’attendais de toute façon pas grand chose de ce rendez-vous, je l’ai aidé du mieux que j’ai pu, je suis reparti avec l’annonce automatique sortie par le programme (à laquelle je ne suis probablement pas éligible), et j’ai posé quelques question sur mon prochain changement de statut. Mais je ne me fie pas vraiment aux réponses que j’ai obtenu…

En tout cas, je ne devrais plus être menacé de radiation. Mission accomplie, donc.

Les lectures de mars

Si vous n’y étiez pas, la soirée d’hier était très sympa. J’ajouterais les textes que j’y ai lu en fin d’article. Mais d’abord, le prochain rendez-vous :

Rencontre du 21 mars

Cette fois, nous serons sur la vaste scène du théâtre du point du jour, et la salle à combler est vertigineuse. Alors n’hésitez pas à contribuer à la remplir.

Et voila donc les textes d’hier soir :

Sur une table de dissection se rencontrèrent machine à coudre et parapluie. L’un était humide ; l’autre n’avait jamais vu d’averse. Coup de foudre.
Tremblant d’appréhension, le parapluie laisse glisser quelques goutes le long de ses baleines. La lueur blafarde de la pièce papillonne à travers pour accentuer ses formes.
Plus expérimentée, la machine s’emballe. « Viens plus près mon pépin que je te reprise quelques trous…»  L’aiguille saillante, frémissante, prête à l’action…
Pris de cours, le parapluie se replie. Mais la machine ne s’en laisse pas conter. Elle ralenti le rythme, amadoue le parapluie par les plis, jusqu’à ce qu’il se laisse déployer…

Un peu plus tard, sous une table à dissection, on découvrit de petits paràcoudre et de charmantes machines à pluie.

Et le second :

Chères générations à venir,
Si vous lisez ce message, c’est que vous avez échappé à l’extinction. Bravo !
En cette époque préhistorique où de folles inventions fusent de tout coté, aucun de mes congénères ne veut m’écouter. Mais vous, chers descendants, je suis sûr que vous avez eu tout le temps de constater les ravages du feu, de la roue, des armes et des outils, et je sais que vous me prêterez une oreille attentive. Retournez dans les arbres ! Nous n’aurions jamais dû en descendre, pour commencer, mais je suis persuadé que notre salut nous y attend toujours.

En espérant que vous ne les avez pas encore tous brûlés, bien sûr.

Sanction et internet

Le débat fait rage sur le réseau. Et au détour d’un forum, une question piège : « vous êtes député, vous proposez quoi ?« 

Et au petit matin Dieu ne m’est pas apparu, mais j’ai quand même eu la révélation : rien. Il ne faut rien faire. Du tout. Nous avons là une industrie qui a vécu par le libéralisme et qui meurt par le libéralisme, pourquoi faudrait-il la sauver ? Voici des années qu’elle a déclaré la guerre à ses propres clients en les traitant de voleurs, violeurs, dealers, trafiquants et je ne sais quels autres noms d’oiseau. N’est-il pas parfaitement naturel qu’un tel acteur disparaisse dans les limbes ? Ne devrait-elle pas s’adapter ou mourir en silence ? Manifestement pas pour le législateur, puisque sur mes supports vierges, je paie une taxe pour du silence qui ne vient même pas après du Mozart. (Qui lui est libre de droit.)

Mais prenons donc un exemple concret : moi. Aujourd’hui, j’écoute et je découvre du punk japonais, de la grunge canadienne ou je ne sais quel hard rock indien ; merci à la mondialisation. Mais est-ce que je trouve ce genre de musique en boutique ? Un exemple au nom idéal : la chanson Lost My Music, de Aya Hirano. L’interprète la qualifie de punk, mais elle sonne davantage grunge à mon oreille. En tout cas, c’est du japonais, avec un peu d’anglais fort accentué dans le refrain. Un truc d’otaku cinglé. Vous croyez que je trouverais ça à la FNAC ? Que nenni, réplique fnac.com ; y veut pas du Julien Doré ou du Bénabar à la place ?

Voila : si les distributeurs viennent petit à petit à m’offrir du téléchargement légal (1 € le morceau sur fnac.com), ils sont toujours incapables de développer un catalogue qui m’intéresse. Pourtant, point de problèmes de stockage ici : on ne prend pas de la place à la nouvelle star pour caser un artiste inconnu qui n’intéressera que trois hippys et un irroquois. Pourquoi faudrait-il sauver un commerce anachronique qui cherche à m’imposer Vincent Delerme, la starac ou je ne sais quelle autre merde inepte ? Aujourd’hui on cherche à sanctionner ceux qui cherchent autre chose. Demain l’achat du dernier Carla Bruni sera obligatoire ? Et après demain son écoute ?

Pourtant, il ne fait aucun doute que le commerce de la musique peut évoluer. Les offres de téléchargement légal sont toujours à la masse, mais leur développement à venir est inéluctable. Et même le compact disc peut survivre ; il faut simplement que les éditeurs le traite comme ce qu’il est devenu ; ce qu’ils en ont fait avec des tarifs prohibitifs : un objet de luxe. Avec, donc, packaging à la hauteur ; foin de ces misérables boitiers plastique et livrets anémique. Au diable ces DVD misérable bourrés de pub – quand ce n’est pas cet inepte avertissement « anti-piratage»  qui est la meilleur incitation au téléchargement jamais inventée…

Il est démontré que les « pirates»  sont également les plus gros consommateurs de culture. Le cinéma ne s’est jamais mieux porté en France qu’en 2008 ; quoiqu’en disent les geignements de Luc Besson. Il y a des éditeurs qui l’ont bien compris : ce sont les éditeurs de manga. Ainsi prospèrent les équipes de fans traduisant la bande dessinée japonaise bien avant sa sortie hors de l’archipel. Et ce genre de site est bourré de pub ; exemple sur un site américain : « Mahou Sensei Negima! is licensed in the United States by Del Rey. Please support the publishers that bring our favorite manga titles to the US by purchasing the official Mahou Sensei Negima! manga volumes when they are available in your area.»  / « Mahou Sensei Negima! est licencié aux Etats-Unis par Del Ray. Merci de soutenir l’éditeur de vos mangas préférés en achetant la version officielle quand elle sera disponible.» 

Non seulement ce genre de démarche sert de publicité aux éditeurs, mais elle leur sert d’étude de marché en relevant quels produits ont du succés, le tout gratuitement. Que réclamer de plus ? Peut-on imaginer un jour Deezer difuser mon Aya Hirano, avec un message du type « cet artiste est diffusé en France par tel éditeur, vous pouvez acheter ses morceaux au détail par ici ou son album par là»  ?

P.S. : le titre n’est pas du moi, mais du député UMP Alain Suguenot ; ce qui laisse optimiste sur la conclusion des débats sur ce projet de loi dangereuse et stupide.

La parodie de l’avertissement anti-pirates est tiré du feuilleton anglais The IT Crowd.

Et Negima est édité en France par Pika.

Baptême

Maintenant que j’accueille une audience délirante d’au moins six personnes, il est temps d’officialiser le nom de ce blog lancé au hasard la semaine dernière.

Sous les bancs des galères… (C’est ça le titre.)

Alors, développons.

Une galère est originellement un navire de guerre mue à la force de bras d’esclaves ou de condamnés, à l’aide de rames. De nos jours, l’esclavage tombant en désuétude, les peines judiciaires se faisant moins exotiques et les moteurs pétrophages remplaçant les bons vieux modes de locomotion traditionnels, la galère désigne surtout une épreuve pénible, en hommage au rôle traditionnel du galérien qui rame pour aller au casse-pipe. Depuis quelques temps, elle désigne même particulièrement les grèves des transport, avec sa voisine la « prise d’otage»  ; c’est redevenu une expression à la mode, en somme (comme les grèves).

L’utilisation de la galère comme synonyme d’épreuve est popularisé par la fameuse scène des Fourberies de Scapin (acte 2 scène 7) :

Géronte
Mais que diable allait-il faire à cette galère ?

… que Molière avait piqué à Cyrano de Bergerac dans son Pédant joué. En somme, le propos de la scène est de soutirer cinq cent écus à ce vieil avare de Géronte, qui ponctue chaque tentative de rebuffade devant cette facture d’un « Que diable allait-il faire à cette galère ? », dont la répétition crée l’effet comique. C’est rigolo.

Rien d’irrationnel, donc, à ce que nos communicants actuels, hostiles aux grèves, invoquent à leur tour ces galères en guise de diversion pour ne rien lâcher aux Scapins modernes.

Au théâtre, .Géronte fini par céder.

N’étant pas convaincu de l’intérêt du présent article, j’y ajoute ces deux textes réalisé à l’occasion de la fête des lumières 2007.

Le dragon a mangé Saint George.

Les lézards ont pris le pouvoir.
Ils prennent le temps de se baigner au soleil.
Avoir la queue qui repousse évite bien des tracas.
Pour eux, point de soucis : l’armure d’écaille amortie les coups durs.
Cracher du feu aide à passer l’hiver.
Voyez-les se réchauffer, le ventre plein de chevaliers !

Qui voudrait encore les échanger, béates personnifications du chaud bonheur repus, contre nos froides matinées de galères affamées ?

Frères humains qui après nous vivrez…

Puissiez-vous vivre en un monde sans lézard ni galère.

Si Saint George est notre tueur de lézards, qui se dressera pour vaincre les galères ?
Quel guerrier pacifique saura les apaiser ardemment ?

D’ici bas, notre modeste présent, votre futur passé, ces majestueux navires de discorde nous semblent terriblement insurmontables.
Les trésors d’humilité orgueilleuse nécessaires à les mettre à bas nous semblent chaque jour plus inaccessibles.

Un héros sabordeur nous remettra-t-il à flots ?

Le printemps des poètes au temps des mots

LE TEMPS DES MOTS
Ateliers de lecture et d’écriture

Dans le cadre du Printemps des poètes
Les ateliers « Le temps des mots » sont heureux de vous inviter à une lecture publique :

LE MARDI 10 MARS 2009 À 20H00
au Centre Socio-Culturel du Point du jour
10 impasse Secret
69005 Lyon

Au programme : Sur le thème du Printemps des poètes 2009 : (EN)RIRES

- lecture par les participants des ateliers d’extraits de leurs travaux
- lecture de Michel Thion, poète, animateur des ateliers

Entrée libre – soyez les bienvenus…

(Ensuite je devrais insérer une série de logos, mais comme je ne sais pas faire je me contenterais de les citer…)

Ville de Lyon – Le printemps des poètes – Centre national du livre – Ministère de la culture et de la communication – Espace Pandora

Les joies du nouveau «pôle emploi»

Résumé de l’épisode précédent :

Il y a deux semaines, je reçois vendredi un terrifiant courrier m’informant de ma prochaine radiation de la liste des demandeurs d’emplois. Motif : mes dons de télépathe n’étant pas encore suffisemment développé (j’y travaille…), je n’ai pas réussi à deviner le lieu et la date d’un rendez-vous impératif auquel je devais me rendre.

N’a-t-on pas mon adresse ? Manifestement, ce courrier-ci m’est parvenu sans encombre. Pourquoi alors ne pas m’en avoir adressé un pour ce mystérieux rendez-vous ? Avançons une hypothèse : le pôle emploi est une nouveauté qui vient d’être fondé par la fusion de l’ANPE et de l’UNEDIC. Cette procédure de rendez-vous-ou-disparraissez-de-nos-listes est peut-être une nouveauté. Et le budget 2009 ne prévoyait pas l’envoi de courriers aux inscrits de 2008. Folles hypothèses, mais admettons.

Je me rends donc à ce pôle emploi dont l’adresse est indiquée dans le courrier fatidique. C’est une adresse où je n’ai jamais mis les pieds, étant habitué d’une petite agence ex-ANPE plus proche de mon lieu de travail. Première impression : c’est quand même pas tout près de la station de métro… Bref, j’entre, je salue l’agent d’accueil et lui demande à rencontrer la personne mentionnée comme « votre contact»  selon ma lettre. Il fallait s’y attendre : le qualificatif de contact n’est que rhétorique. Je lui expose donc mes soucis, sur quoi il me propose de rédiger un courrier pour les formaliser administrativement. Dont acte, je lui laisse mon courrier, accompagné des copies de celui que j’ai reçu et de mon contrat de travail actuel. Et à bientôt…

Hier, nouveau courrier : « Convocation au premier entretien pour élaborer votre projet professionnel» . Après un rappel de mon engagement « à rechercher activement un travail»  , je suis sommé de me rendre au pôle emploi pour ce fameux rendez-vous avant mardi prochain trois mars, aux horaires précisés. Voilà qui me parait plutôt juste pour se retourner dans les temps, mais nous admettrons qu’un chômeur n’a rien d’autre à foutre. D’ailleurs, ça tombe bien, je n’avais rien de mieux à faire ce matin.

Me revoilà donc sur la route du pôle emploi, dans le froid déclinant de février. Au moins, aujourd’hui, pas de bruine humidifiante me faisant craindre la crève. Nouvel agent d’accueil, nouvelle explication… Et me voila avec un rendez-vous le treize mars. Ah ? C’était pas maintenant le rendez-vous ? Faut croire. Et le treize, ce n’est pas après le trois, date fatidique ? Mais on ne peut pas me recevoir plus tôt, alors peu importe. Ah, bon… Et ce document « Avant de rencontrer votre conseiller, préparer votre entretien»  dont parle mon courrier ? En fait on s’en fiche. J’imagine qu’il n’y a pas de budget pour ça non plus. Apparemment, le pôle emploi n’a même pas de budget pour bénéficier d’un abonnement téléphonique, sans quoi on m’aurait simplement appelé, c’est bien suffisant pour fixer un rendez-vous, non ? Avais-je vraiment besoin de trainer ma grande carcasse jusque-là ? (Dans la tiède fraicheur de l’hiver finissant, je le rappelle…)

Bref, suite au prochain épisode, le 13 mars…

… A moins que. Rentré chez moi, me voila face à ma boîte au lettre dont déborde une enveloppe A4 siglée ANPE. Maintenant c’est sûr : ils savent où j’habite. Et ils n’ont pas eu de budget pour changer d’enveloppes, c’est la crise. C’est toujours ça de moins pour le gaspillage administratif. (On ne parlera pas du fait de m’envoyer deux courriers à vingt-quatre heure d’intervalle, foin de mauvais esprit…) Et voici donc une page en couleur qui m’informe de la « décision d’abandon de la procédure de radiation» , suite à mes « observations écrites dans le délai imparti» . C’est gentil. On me « rappelle néanmoins que tout entretien constitue une étape essentielle»  de mon « parcours de retour à l’emploi» . Ce n’est pas moi qu’il faut convaincre ! Je suis déjà venu chez vous deux fois avec l’espoir de cet entretien !

Anecdotiquement, c’est la première lettre réellement signée que je reçois ; les autres émanant d’un anonyme « directeur» . J’apprend ici que le fameux directeur n’est autre que mon précédent « contact»  ; le directeur est donc une directrice, bonheur des courriers formatés…

Bienvenue

Voila, cédant à la mode, j’ai fondé mon blog.

Reste à savoir quoi y publier.

Comme je ne sais pas par quoi commencer, voila un petit conte de fée que j’ai écrit il y a quelques temps :

Il était une fois une princesse très belle et très amoureuse. Lorsque le dragon captura son prince charmant, elle parti en quête.

Elle revêtit une lourde armure, pris une grande épée et un large bouclier ignifugé, sella son cheval et pris la route.

Hélas, elle arriva trop tard, le dragon avait déjà diné. Alors, elle le bouta hors de son donjon pour pleurer son amour perdu. Ôtant son armure, elle vit sa peau devenue calleuse. Délaissant ses armes, elle négligea sa manucure et se laissa pousser des griffes. Défendant la tombe de son prince, elle repoussa les tueurs de dragon égarés.

De son coté, le dragon repu mais expulsé trouva une bonne fée qui le changea en grenouille. Grâce à un site de rencontre, il pu sortir avec des princes et se faire embrasser pour lever la malédiction, et emménagea dans un charmant château avec le prince de ses rêves.

Mais quelques années plus tard, sa belle-famille ayant de plus en plus de doutes sur ses origines nobles, il fut contraint de passer le test infaillible de la chasse au dragon.

Il revint dans son ancien donjon pour se battre.

Le prince épousa le vainqueur, et vécu heureux et longtemps.

De quoi vais-je parler ? C’est une excellente question que je me remerci de poser, mais dont je n’ai la réponse. Ce sera selon l’inspiration du moment, mes lectures, mes coups de coeur ou de gueule… L’avenir le dira.

A bientôt ! (J’espère…)